Réseaux sociaux alternatifs

Alternative institutionnelle

Avec Viaéduc, les enseignants peuvent s'organiser en ligne, entre eux, pour construire leur réseau, échanger sur leurs pratiques, travailler et produire des ressources ensemble en toute liberté et en toute sécurité. Un service innovant pour leur développement professionnel et la réussite des élèves.

Viaeduc

Mode d'emploi inscription

Alternatives décentralisées : Mastodon et Diaspora

Les "pods" et autres “instances” expliquées en images :

Ces deux réseaux sociaux, bien connus de la communauté libriste, sont une réponse à la centralisation des données par les grandes plateformes. Ils proposent une approche non commerciale et décentralisée.

En savoir davantage sur cette approche :

https://iq.intel.fr/mastodon-et-diaspora-les-reseaux-sociaux-alternatifs/

Diaspora

C'est le "Facebook" libriste et décentralisé.

  • Lorsqu'on utilise Diaspora*, on n'est pas relié à un serveur (ou à un cluster de serveurs) centralisé. Le réseau fonctionne avec un ensemble de serveurs qui communiquent entre-eux (cf figure n°2 du graph ci-dessus) ; on les appelle des "pods".

  • L'application de serveur est distribuée sous licence libre.

  • Le pod le plus célèbre en France est Framasphère.

  • Présentation de la fondation Diaspora*.

  • Critiques : une dépêche AFP de 2014, reprise sur de nombreux médias pointait du doigt Diaspora* et sa décentralisation comme un lieu d'expression pour les djihadistes de l'Etat Islamique (cf cet article sur Le Monde)

Mastodon

  • C'est le "Twitter" libriste et décentralisé.

  • Lorsqu'on utilise Mastodon, comme avec Diaspora, on n'est pas relié un seul serveur (ou à un cluster de serveurs) centralisés. Le réseau fonctionne avec un ensemble de serveurs qui communiquent entre-eux (cf figure n°2 du graph ci-dessus) ; on les appelle des "instances".

  • L'application de serveur est distribuée sous licence libre.

  • L'instance la plus célèbre en France est Framapiaf, mais il y a également Etalab, qui est une instance sur laquelle on peut s'inscrire uniquement avec une adresse mail académique (.ac-academie.fr, .reseau-canope.fr, .education.gouv.fr ...).

Alternatives éducatives : EduTwit et Edmodo

EduTwit

  • C'est dans un objectif de protection de l'expérience d'utilisation d'un réseau social, que l'association Abuledu a développé Edutwit (anciennement BabyTwit).

  • L'avantage de ce réseau social est qu'il ne comporte aucune publicité, mais il y a des questions sur la pérennité de ce service grand public.

  • Edutwit ne fonctionne a priori avec aucun algorithme de personnalisation d'affichage

  • L'idée était de protéger les enfants, mais il faut noter qu'il faut de toute façon l'autorisation des parents pour avoir un compte sur un service grand public.

Edmodo

  • Edmodo (contrairement à Edutwit) n'est pas un service grand public, mais un service professionnel destiné à l'éducation. Vous pouvez créer des comptes à vos élèves, réinitialiser leurs mots de passe, etc...

  • Comme beaucoup de services professionnels, on peut connecter des outils de collaboration, comme G Suite de Google, ou encore Office 365 de Microsoft.

  • Le service est très complet et tout à fait adapté à un usage en classe.

  • Retours d'expérience par Laurence Bernard : http://www.lecafedufle.fr/2014/09/edmodo-facebook-pense-classe-reseau-social-education/

Alternatives économiques

Tsu

  • Lancé en 2014, Tsu est un service grand public basé à New York, et qui se fonde sur une approche radicalement opposée, mais qui n'a pas d'approche politique critique du capitalisme.

  • L'idée de Tsu était de proposer un autre business model, en rémunérant ses clients, et en ne prenant que 10% des gains engendrés par la revente de données à des régies publicitaires pour un meilleur ciblage, avec 50% pour le client, et 50% pour les régies.

  • Le modèle économique n'a pas fonctionné, et Tsu a dû fermer en août 2016.

  • Plus d'informations sur Wikipédia.

Rappel

Bien penser à faire les démarches déclaratives lorsque vous utilisez un service procédant à un traitement de DCP (Données à Caractère Personnel).

On rappelle qu'il y a traitement de DCP dès lors qu'il y a création de compte, et ce peu importe que le service soit gratuit ou payant, libre ou propriétaire, français ou étranger, et qu'on utilise son vrai nom ou un pseudo (cf Loi de 1978 modifiée en 2004).